Trois ans après le début de l’offensive russe, l’Union européenne cherche à parler d’une seule voix. Ce lundi 24 février, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, accompagnée de son collège de commissaires, a rejoint Kiev pour afficher un soutien sans faille à l’Ukraine.
Aux côtés du président ukrainien Volodymyr Zelensky, elle co-préside une réunion stratégique avec le gouvernement ukrainien. Antonio Costa, président du Conseil européen, et Pedro Sánchez, Premier ministre espagnol, figurent parmi les nombreux dirigeants présents sur place, tandis que d’autres, comme le Premier ministre canadien Justin Trudeau, participent à distance.
Dimanche, lors d’une conférence de presse, Volodymyr Zelensky a souligné la nécessité de discussions apportant des avancées concrètes. Ce rendez-vous diplomatique se déroule dans un contexte où Russes et Américains discutent de l’Ukraine sans impliquer directement les Européens.
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En parallèle, l’Union européenne a adopté un seizième train de sanctions contre Moscou, dénonçant l’offensive russe qui persiste depuis trois ans. « Chaque sanction prive le Kremlin des moyens de poursuivre cette guerre », a souligné la diplomate Kaja Kallas dans un communiqué.
Malgré un soutien financier évalué à 134 milliards d’euros, l’Union reste divisée. Certains pays, comme la Pologne et les États baltes, militent pour un appui militaire accru, tandis que d’autres, à l’image de l’Allemagne ou de la Hongrie, freinent l’envoi d’équipements stratégiques.
Ces désaccords internes affaiblissent l’unité européenne, et laissent une marge de manœuvre à Vladimir Poutine pour exploiter ces fractures. À Kiev, l’objectif affiché est clair : unir les efforts pour renforcer le soutien à l’Ukraine face aux défis croissants.
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