Le prêtre du Fâ, David Koffi Aza a, face aux critiques suscitées par son interprétation du Tôfâ 2025, lancé un défi à ses détracteurs. Invité sur une web TV, il a dénoncé une mauvaise lecture de ses propos et affirme que ses prédictions s’appuient exclusivement sur les signes du Fâ, sans aucune orientation politique.
“Je défie quiconque de prouver que ce signe ne dit pas ce que j’ai affirmé”, a-t-il déclaré.
En effet, l’homme a exprimé son agacement devant la polémique qui réduit ses propos à un prétendu soutien politique. Il a souligné l’importance historique du Fâ comme boussole sociopolitique au Bénin.
À titre d’exemple, David Koffi Aza a rappelé que le Tôfâ 2014 avait annoncé, selon lui, l’élection de Patrice Talon en 2016. Pour le prêtre, ces signes sont une part essentielle de l’identité culturelle béninoise et méritent un respect accru.
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Pour information, les critiques se sont particulièrement focalisées sur une interprétation liant le Tôfâ 2025 à l’avenir politique du président Patrice Talon. Certains y ont vu une tentative déguisée de promouvoir un troisième mandat.
Une accusation que rejette fermement David Koffi Aza. “Patrice Talon n’est ni mon ami, ni mon ennemi. Il est mon président”, a-t-il martelé, insistant sur son indépendance dans ce débat sensible.
Malgré ses clarifications, la polémique persiste. Trois citoyens, Noël Olivier Koko, Judicaël Glèlè et Prosper Bodjrènou, ont déposé un recours devant la Cour constitutionnelle.
Ces derniers estiment que ces prédictions pourraient troubler l’ordre démocratique et influencer l’opinion publique.
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