Dans une interview exclusive accordée à France 24, Patrice Motsepe, président de la Confédération Africaine de Football (CAF), a rejeté les accusations de Samuel Eto’o, président de la fédération camerounaise, selon lesquelles la CAF le diffamerait à travers une enquête pour matchs truqués.
Personne, à commencer par moi, n’est au-dessus de la loi, a déclaré Patrice Motsepe, affirmant que l’enquête est menée selon les règles de la CAF et dans le respect de la présomption d’innocence.
Le président de la CAF a également évoqué d’autres sujets, comme son objectif de voir un pays africain remporter la prochaine Coupe du monde en 2026, ou encore les cas présumés d’agression sexuelle impliquant plusieurs entraîneurs d’équipes de jeunes au Gabon. Selon lui, la CAF prend ces affaires très au sérieux, même si elle est parfois entravée par le fait que les personnes soupçonnées sont emprisonnées sans être jugées dans leur pays.
Interrogé sur son avenir à la tête de la CAF, Patrice Motsepe n’a pas exclu un second mandat, insistant sur la nécessité de ne pas voir les progrès réalisés partir en fumée. Mais il souhaite surtout établir une fondation et une équipe de direction solides afin de pouvoir être remplacé si nécessaire.
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