Le décès du pape François, 266e pontife de l’Église catholique, à l’âge de 88 ans, a plongé le monde dans une profonde tristesse. Le lundi de Pâques, le Vatican a annoncé la perte de celui qui restera dans l’histoire comme un « berger simple et très aimé ».
La place Saint-Pierre, emplie de dignitaires et de fidèles venus du monde entier, a accueilli une cérémonie solennelle. Parmi les personnalités présentes figuraient Donald Trump, le prince William, et Sir Keir Starmer. Jusqu’à 500 000 personnes, certaines ayant campé toute la nuit, ont rendu un dernier hommage à celui qui a marqué l’Église par son humanité et sa simplicité.
Avant la cérémonie, François reposait dans un cercueil de bois doublé de zinc à la basilique Saint-Pierre. Contrairement à la tradition des trois cercueils, il sera enterré dans un simple cercueil en bois doublé de zinc, portant son nom, une croix, ses armoiries, et les dates de son pontificat (2013-2025).
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À l’intérieur du cercueil, une note touchante retrace sa vie : elle évoque son parcours en tant qu’archevêque de Buenos Aires, utilisant les transports en commun, cuisinant lui-même, et vivant parmi les siens. Le texte célèbre son héritage comme « un témoignage d’humanité, une vie de saint, et une paternité universelle ».
La cérémonie, présidée par le cardinal Giovanni Battista Re, a rassemblé archevêques, évêques, prêtres et fidèles, tous unis dans la prière. Dès l’aube, des pèlerins avaient afflué sur la Via della Conciliazione, chantant et partageant des souvenirs du leadership inspirant de François.
Ce dernier adieu témoigne de l’impact immense d’un pape qui a su réconcilier tradition et modernité, incarnant une Église proche des humbles et engagée pour l’humanité.
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