Au Ghana, les fidèles catholiques, en collaboration avec les militants écologistes, ont rassemblé, en fin de semaine dernière, des milliers de personnes autour de la « Marche de prière pour l’environnement » à Accra.
Ce mouvement, dirigé par les évêques de l’archidiocèse d’Accra, reflète une volonté collective de protéger les écosystèmes menacés par l’exploitation minière illégale au Ghana, une pratique jugée destructrice pour l’environnement.
D’après les initiateurs, le galamsey a provoqué la pollution des rivières, la dégradation des terres agricoles et est une menace directe sur les ressources en eau potable et la biodiversité.
Face à ces dangers, les manifestants ont exhorté le gouvernement ghanéen à agir fermement pour y mettre fin, réclamant l’arrêt immédiat des activités minières non réglementées.
Le message était clair : sans mesures urgentes, les générations futures risquent de ne plus avoir accès à de l’eau potable, comme l’a souligné le père Edmund Donkor Ben.
Les communautés religieuses montrent par cette action que la lutte pour la protection de l’environnement s’étend au-delà des seules préoccupations spirituelles, devenant une cause civique.
Précisons que cette marche souligne l’importance d’une action concertée entre les communautés religieuses, les militants écologistes et la société civile pour lutter contre le galamsey et protéger les écosystèmes vitaux du Ghana.
Views: 70