Lors d’une visioconférence ce 11 décembre 2024, le Congrès de la FIFA a officialisé l’attribution de la Coupe du monde de football 2034 à l’Arabie saoudite.
Seule candidate après une procédure restreinte aux confédérations asiatiques et océaniennes, le royaume renforce son influence sur la scène sportive internationale, malgré les critiques persistantes sur les droits humains.
Dans une déclaration conjointe, plusieurs ONG, dont Amnesty International et Human Rights Watch, ont dénoncé cette décision, qualifiant les engagements de la FIFA en matière de droits humains de “vide de sens”.
Les signataires alertent sur les risques de répression, de discrimination et d’exploitation lors du tournoi, en l’absence de garanties spécifiques.
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La FIFA, qui a adopté des principes de respect des droits humains en 2017, est accusée de ne pas avoir consulté les parties concernées ni imposé des mesures contraignantes pour le respect des normes internationales.
Avant 2034, la Coupe du monde 2030 sera organisée par l’Espagne, le Portugal et le Maroc, avec des matchs inauguraux en Uruguay, en Argentine et au Paraguay, marquant un événement tricontinental inédit. Cette formule suscite néanmoins des critiques liées à son impact environnemental.
Ainsi, l’Arabie saoudite devient un acteur majeur du football mondial, mais à quel prix pour les droits fondamentaux ?
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