Lors de la 139e assemblée générale annuelle de l’International Football Association Board (IFAB), qui s’est tenue samedi dernier à Glasgow (Écosse), plusieurs modifications du règlement ont été validées. Parmi les décisions phares, une sanction inédite pour les gardiens de but, un encadrement plus strict des contestations arbitrales et une meilleure transparence de la VAR.
Un corner pour sanctionner les gardiens trop lents
Désormais, tout gardien conservant le ballon plus de huit secondes sera sanctionné par un corner en faveur de l’équipe adverse. Jusqu’à présent, cette infraction ne donnait lieu qu’à un coup franc indirect. Cette mesure vise à accélérer le jeu et à limiter les pertes de temps.
Seul le capitaine pourra contester les décisions arbitrales
Autre changement majeur : seul le capitaine d’équipe sera désormais autorisé à interpeller l’arbitre pour contester une décision. Cette règle, inspirée du rugby, a pour objectif de limiter les contestations incessantes et de renforcer le respect envers le corps arbitral.
Une VAR plus transparente
L’IFAB a également validé une évolution visant à améliorer la transparence de l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR). Après un contrôle prolongé, l’arbitre pourra expliquer sa décision au micro, afin que joueurs, entraîneurs et spectateurs comprennent les raisons du verdict. Cette innovation avait déjà été testée lors des Jeux olympiques de 2024 et de la Coupe du monde féminine 2023.
Ces nouvelles règles entreront en vigueur dès le 14 juin, à l’occasion de la Coupe du monde des clubs de la FIFA.
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Les propositions rejetées
Certaines réformes ambitieuses n’ont pas été retenues par l’IFAB.
• La « loi Wenger » sur le hors-jeu : proposée en 2021, elle visait à privilégier les attaquants en ne signalant un hors-jeu que si l’ensemble du corps du joueur dépassait le dernier défenseur. Elle n’a finalement pas été adoptée.
• Le “Challenge” vidéo pour les entraîneurs : à l’image du tennis, cette règle aurait permis aux coaches de demander une révision vidéo sur une action litigieuse. L’IFAB a choisi de ne pas l’instaurer.
• L’arrêt du chronomètre en cas de blessure ou de situation litigieuse : cette mesure, destinée à lutter contre les pertes de temps et à favoriser un temps de jeu effectif plus long, n’a pas non plus été validée.
Si certaines de ces idées pourraient être réexaminées à l’avenir, la FIFA privilégie pour l’instant des ajustements progressifs afin d’améliorer la fluidité du jeu et le respect des décisions arbitrales.
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