Évangile du jour : pourquoi cette génération cherche-t-elle un signe ? 

(Mc 8, 11-13)

En ce temps-là, les pharisiens survinrent et se mirent à discuter avec Jésus ; pour le mettre à l’épreuve, ils cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel. Jésus soupira au plus profond de lui-même et dit : « Pourquoi cette génération cherche-t-elle un signe ? Amen, je vous le déclare : aucun signe ne sera donné à cette génération. » Puis il les quitta, remonta en barque, et il partit vers l’autre rive.

« Où est ton frère ? » – « Je ne sais pas » – « Mais ton frère a faim ! » – « Oui, oui, il va certainement déjeuner à la Caritas paroissiale, oui, ils vont certainement le nourrir », et avec cette réponse – de compromis – je sauve ma peau. « Non, l’autre, le malade… » – « Il est certainement à l’hôpital ! » – « Mais il n’y a pas de place à l’hôpital ! Et est-ce qu’il a des médicaments ? – « Mais c’est son affaire, je ne peux pas interférer dans la vie des autres… il doit avoir des proches qui lui donnent des médicaments », et je m’en lave les mains.

[…] Le Seigneur me demande « où est ton frère ? », et je mets les noms des frères que le Seigneur mentionne dans le chapitre 25 de Matthieu : le malade, l’affamé, l’assoiffé, celui qui n’a pas de vêtements, ce petit frère qui ne peut pas aller à l’école, le toxicomane, le prisonnier… où est-il ? Où est ton frère dans ton cœur ? Y a-t-il de la place pour ces personnes dans nos cœurs ? Ou alors on parle des gens, oui, on décharge un peu sa conscience en faisant l’aumône.

[…] Où est ton frère ? Où es-tu? Dans quel genre de monde vivez-vous pour ne pas remarquer ces choses, ces souffrances, ces douleurs ? Où est ton frère ?… Où es-tu? Ne vous dissimulez pas la réalité. Répondez ouvertement, avec loyauté, avec joie même, à ces deux questions du Seigneur. (Sainte Marthe, 18 février 2019)

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