Ronaldo de Lima n’est plus candidat à la présidence de la Fédération brésilienne de football. Ce dernier a, moins de trois mois après avoir déclaré son intention de briguer ce poste face au président sortant, Ednaldo Rodrigues, annoncé son retrait de la course.
Dans une déclaration publiée sur ses réseaux sociaux, le joueur de 48 ans a exprimé sa frustration face à l’absence d’engagement de 23 des 27 fédérations régionales qui composent la CBF.
« J’ai trouvé 23 portes fermées », a affirmé Ronaldo. Il a expliqué que ces fédérations se sont dites satisfaites de l’administration actuelle et ont manifesté leur soutien à la réélection d’Ednaldo Rodrigues. « Je n’ai pas pu présenter mon projet, partager mes idées et entendre celles des autres comme je l’aurais souhaité », a-t-il ajouté.
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Ronaldo avait placé sa candidature sous le signe du dialogue, de la transparence et de l’unité, avec l’ambition de redonner une voix aux clubs et de promouvoir un football plus inclusif.
Toutefois, il a déclaré que l’état actuel du football brésilien nécessite un consensus qui lui semble actuellement hors de portée. « Si la majorité qui détient le pouvoir estime que le football brésilien est entre de bonnes mains, mon opinion n’a que peu d’importance. »
Cette annonce marque un coup d’arrêt pour Ronaldo, dont l’engagement envers le football ne s’est jamais limité au terrain. En 2018, il avait acheté une participation majoritaire dans le club espagnol de Liga, le Real Valladolid, avant de vendre sa part dans le club brésilien Cruzeiro, où il avait débuté sa carrière professionnelle.
Reconnu comme l’un des plus grands joueurs de l’histoire du football, Ronaldo a été un acteur clé des victoires du Brésil en Coupe du monde en 1994 et 2002. Il a également été nommé meilleur joueur du tournoi en 1998 et a remporté le Soulier d’or en 2002.
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