L’accident vasculaire cérébral (AVC) reste une menace imprévisible. Pourtant, une étude publiée dans l’European Heart Journal révèle un facteur méconnu : l’heure à laquelle on s’endort pourrait influencer le risque cardiovasculaire.
Pour aboutir à ce résultat, les chercheurs ont suivi 88 000 participants, âgés en moyenne de 61 ans, sur une période de six ans. Ces données ont permis d’établir que le créneau idéal pour s’endormir se situe entre 22h et 22h59.
Ils en ont conclu que s’endormir après minuit accroîtrait de 25 % le risque de maladies cardiovasculaires, tandis qu’un coucher avant 22h augmenterait ce risque de 24 %. Les femmes apparaissent particulièrement vulnérables à ces perturbations.
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Les personnes s’endormant entre 23h et 23h59 faisaient face à une hausse de 12 % du risque cardiovasculaire.
Les chercheurs évoquent une sensibilité accrue à l’altération du rythme biologique, influencée par le système endocrinien. « Un endormissement hors des plages optimales semble perturber l’horloge interne, compromettant potentiellement la santé cardiovasculaire », explique le Dr David Plans, principal auteur de l’étude.
Si cette analyse ne permet pas encore de prouver une relation de cause à effet, elle met en évidence l’importance de respecter les rythmes naturels pour préserver le cœur et les artères. Les experts insistent toutefois sur la nécessité de recherches complémentaires, notamment pour comprendre l’impact spécifique de ces horaires sur la santé des femmes.
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