En Ouganda, la ministre de la Santé, Jane Ruth Aceng, a annoncé que la récente flambée de cas d’Ebola dans le pays est désormais maîtrisée après que les huit patients identifiés comme porteurs du virus ont quitté l’hôpital après leur rétablissement complet.
L’épidémie, qui avait été confirmée début février, comptait neuf cas de la souche Ebola-Soudan. Parmi eux figurait un infirmier décédé fin janvier. Les efforts conjoints des autorités sanitaires et des partenaires internationaux ont permis de limiter la propagation de cette fièvre hémorragique souvent mortelle.
Pour surveiller la situation, 265 contacts, identifiés comme ayant été exposés à la personne décédée, sont actuellement en quarantaine. Ces mesures ont été prises pour détecter rapidement d’éventuels cas supplémentaires.
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Toutefois, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) reste mobilisée pour soutenir les efforts locaux. Son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus, salue les progrès réalisés dans un délai jugé rapide.
Rappelons que depuis 1976, l’Ouganda a affronté six épidémies d’Ebola, dont certaines causées par des souches ayant entraîné des crises sanitaires majeures. À ce jour, aucun vaccin n’est disponible contre la souche Ebola-Soudan. Cependant, un essai clinique a été lancé au début du mois en vue de développer une protection spécifique.
Le virus se transmet par contact direct avec les fluides corporels d’une personne infectée. Les principaux symptômes sont des fièvres, diarrhées, vomissements et saignements. La période d’incubation varie entre 2 et 21 jours, rendant les mesures de suivi des contacts essentielles pour limiter les risques.
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