En Côte d’Ivoire, une alerte environnementale a été déclenchée dans la région de Lakota après la découverte de poissons morts en grand nombre dans la rivière Niounourou. Les autorités locales soupçonnent un déversement de produits toxiques, et des mesures d’urgence ont été mises en place pour protéger les populations riveraines.
Selon une note officielle signée par le sous-préfet de Niambézaria, Marius Behira, le phénomène a été constaté sur un tronçon de la rivière situé entre les villages de Tagoberi et Kokolilié.
Pour l’heure, les causes exactes de cette pollution demeurent inconnues, mais les premières observations pointent vers une contamination chimique. Des échantillons d’eau et de poissons ont été prélevés et envoyés en laboratoire pour analyses.
En attendant les résultats, les populations vivant le long de la rivière sont appelées à une vigilance stricte. Il leur est formellement interdit de consommer l’eau de la rivière, ainsi que les poissons et autres produits issus de cette source, afin d’éviter tout risque d’intoxication.
Par ailleurs, les autorités locales ont déployé un dispositif de surveillance pour évaluer l’ampleur de la pollution et contenir ses impacts. Les chefs de village et les leaders communautaires ont reçu en ce sens, des consignes claires pour informer et sensibiliser les habitants sur les dangers potentiels.
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« Il est primordial que cette information soit relayée rapidement auprès des populations pour limiter les risques sanitaires », a déclaré une source au sein de la préfecture.
Parallèlement, une enquête a été ouverte pour identifier les responsables de ce déversement toxique. Les autorités rappellent que la préservation de l’environnement est une priorité et que toute infraction à la réglementation environnementale sera sévèrement sanctionnée.
Rappelons que la rivière Niounourou joue un rôle essentiel dans la vie quotidienne des communautés locales, fournissant de l’eau pour l’agriculture, la pêche et d’autres activités économiques.
Les conséquences potentielles de cette contamination pourraient donc s’étendre bien au-delà de la région de Lakota, et pourraient affecter à la fois l’écosystème aquatique et la santé humaine.
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