En Côte d’Ivoire, le gouvernement ivoirien prévoit dans le Projet de loi de finances 2025, une augmentation historique de la taxe sur le tabac, passant de 49 % à 70 %.
En effet, cette réforme ambitieuse répond aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui encourage les États à atteindre un taux minimal de taxation de 70 % sur le prix de vente au détail.
L’objectif de cette initiative est de réduire la consommation de tabac et ses conséquences néfastes sur la santé publique en Afrique et dans le monde.
Par ailleurs, cette hausse pourrait permettre à l’État ivoirien d’accroître ses recettes tout en limitant l’accessibilité des produits du tabac. Elle s’inscrit dans une stratégie globale de lutte contre les maladies liées au tabagisme et de financement des programmes de prévention.
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Selon certains observateurs, cette mesure pourrait dissuader les fumeurs, en particulier les jeunes, tout en renforçant la prise de conscience sur les dangers du tabac.
Cependant, les effets secondaires de cette augmentation préoccupent certains acteurs. Les industriels du tabac et les commerçants redoutent une baisse significative de leurs ventes, accompagnée d’une potentielle explosion du marché parallèle.
En effet, les cigarettes de contrebande, souvent moins chères mais de qualité douteuse, pourraient devenir une alternative pour les consommateurs à faibles revenus.
De plus, les experts mettent en garde contre les répercussions sociales de cette réforme. Les ménages modestes, plus vulnérables à l’augmentation des prix, risquent d’être les premières victimes de cette nouvelle politique.
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