Au Bénin, l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé (ARS) poursuit sa mission itinérante pour promouvoir et faire adopter son dispositif de sécurité des patients, en sensibilisant les acteurs du système de santé et les populations locales.
Après l’Ouémé et le Plateau, cette initiative s’est étendue aux départements de l’Atacora et du Borgou, avec des délégations de l’ARS visitant des localités telles que Matéri et Tchaourou, ainsi que d’autres villes clés.
L’objectif est d’améliorer la compréhension du rôle de l’ARS et d’assurer un déploiement efficace du dispositif pour la sécurité des patients. Ce dispositif vise à réduire les risques de préjudices évitables pendant les soins de santé.
Il inclut l’évaluation et le contrôle des établissements de santé pour garantir la sécurité des patients, avec une première évaluation triennale prévue pour décembre 2024.
Les responsables des établissements de santé sont tenus de respecter un processus en dix étapes pour se qualifier à l’évaluation, allant de l’élaboration d’une note conceptuelle jusqu’à l’auto-évaluation et le contrôle interne.
Un bilan de ce déploiement est prévu pour décembre 2024, avec une évaluation globale programmée en 2025. Cependant, des défis persistent, comme la défaillance du procédé de stérilisation dans les établissements visités, malgré la présence d’autoclaves modernes.
L’ARS prévoit de former les professionnels de santé pour remédier à cette situation. De plus, le manque de personnel qualifié reste un obstacle, bien que le recrutement seul ne soit plus perçu comme une solution suffisante.
Le besoin d’explorer des solutions innovantes pour pallier la rareté des ressources humaines est essentiel.
Enfin, les populations locales ont exprimé leurs préoccupations, notamment sur la qualité de l’accueil et les coûts élevés des services de santé, tout en déplorant un manque d’information sur les avantages disponibles pour les plus démunis.
L’ARS travaille en étroite collaboration avec les Directions départementales de la santé et les délégations départementales de la Cellule de contrôle et d’inspection des structures de soins, afin de renforcer l’offre et la qualité des services de santé dans ces régions.
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