Il est bien connu qu’avec l’âge, notre cerveau subit des changements. À partir de la quarantaine, on remarque souvent une certaine lenteur et une difficulté à suivre le rythme des jeunes générations.
Cela ne signifie pas pour autant un déclin irréversible. Une étude menée par l’Université Monash en Australie révèle que, dès la quatrième décennie de la vie, le cerveau commence une « grande restructuration ».
Cette réorganisation permet au cerveau de mieux gérer les effets du vieillissement, en réintégrant ses réseaux internes pour maintenir une certaine efficacité.
En effet, bien que la neuroplasticité, qui désigne la capacité du cerveau à établir de nouvelles connexions, soit plus prononcée durant l’enfance et la jeunesse, elle reste présente tout au long de la vie, bien que moins dynamique après 40 ans.
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Le processus de « recâblage » du cerveau permet de maintenir un fonctionnement optimal malgré la perte progressive de certaines capacités. Cela explique pourquoi le cerveau est comparé à un échafaudage qui soutient un bâtiment vieillissant.
Cependant, ce recâblage peut aussi réduire la flexibilité cognitive, affectant des domaines comme le raisonnement verbal et numérique, ainsi que la capacité à inhiber certaines réponses.
De plus, les chercheurs suggèrent que des changements dans notre alimentation au fur et à mesure du vieillissement pourraient aussi influencer la qualité des nutriments que nous ingérons, ce qui a un impact direct sur nos fonctions cérébrales.
Ainsi, même si certains aspects du cerveau changent avec l’âge, cela ne signifie pas nécessairement un déclin irréversible, mais plutôt une adaptation continue aux exigences de la vie.
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