Face à l’intensification des violences dans les provinces du Sud-Kivu et du Nord-Kivu en République démocratique du Congo (RDC), le gouvernement béninois a lancé un appel urgent en faveur d’une résolution pacifique et négociée du conflit.
À travers un communiqué, Cotonou exprime sa profonde préoccupation face à une crise qui ne cesse de s’aggraver et menace des milliers de civils.
En effet, ces dernières semaines, la région de Goma, au Nord-Kivu, a été le théâtre d’affrontements croissants entre les FARDC et les rebelles du M23 qui contrôlent cette ville stratégique. À Minova, dans le Sud-Kivu, les combats ont également provoqué des déplacements massifs de population.
« Le Gouvernement de la République du Bénin exprime sa vive préoccupation face à la dégradation de la situation sécuritaire à Minova au Sud-Kivu, ainsi qu’à Goma et ses environs au Nord-Kivu, en RDC.
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Cette situation menace gravement la vie des civils et l’équilibre de la paix et de la sécurité dans la région », a souligné le ministère béninois des Affaires étrangères.
Pour répondre à cette crise, le Bénin exhorte les parties en conflit à privilégier le dialogue et la retenue. Il appelle également à un soutien renouvelé aux initiatives internationales telles que le processus de paix de Luanda, piloté par João Lourenço, président de l’Angola.
« Le Bénin réaffirme son engagement en faveur d’une Afrique unie et solidaire, tournée vers un avenir prospère pour tous », précise le communiqué.
Pour Cotonou, la paix est une condition essentielle au développement durable en Afrique. La crise dans l’est de la RDC, au-delà de ses conséquences humaines, constitue une menace pour la stabilité régionale et le progrès socio-économique du continent.
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