mercredi 2 avril 2025

Une entreprise française accusée de violer le droit international au Sahara occidental

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L’entreprise française Engie est accusée par l’Observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW) de mener des projets énergétiques au Sahara occidental occupé.

Selon cette organisation, la multinationale aurait installé une infrastructure électrique pour alimenter le secteur agricole de Dakhla, une ville sous contrôle marocain. Cette initiative, perçue comme une violation du droit international, ravive les tensions entre l’Algérie et le Maroc, opposés sur la question sahraouie.

L’Algérie, soutien historique du Front Polisario, considère toute exploitation des ressources du territoire sahraoui sans l’accord de sa population comme illégale. De son côté, le Maroc défend ses investissements dans la région et sa souveraineté sur le territoire.

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La présence d’Engie dans ce dossier sensible pourrait accentuer les différends entre les deux nations. Pour l’heure, la multinationale n’a pas encore réagi aux accusations portées contre elle.

Rappelons qu’en Afrique du Nord, la rivalité énergétique entre l’Algérie et le Maroc ne cesse de s’intensifier. Alors que l’Algérie, riche en hydrocarbures, cherche à asseoir son influence en tant que fournisseur stratégique, le Maroc mise sur les énergies renouvelables pour séduire les investisseurs et assurer son autonomie énergétique.

La question sahraouie, historiquement politique, prend ainsi une nouvelle dimension économique et énergétique.

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