Lundi, des représentants ukrainiens et russes se réuniront en Arabie saoudite sous l’égide des États-Unis, avec l’objectif de trouver un accord temporaire.
L’Ukraine, représentée par le ministre de la Défense Roustem Oumerov, espère obtenir un moratoire sur les frappes contre les infrastructures énergétiques, maritimes et civiles. Selon Kiev, un cessez-le-feu général reste l’objectif final, mais une trêve partielle pourrait constituer un premier pas.
De son côté, Moscou a donné son accord pour suspendre les frappes contre les sites énergétiques, tout en exprimant des réserves. Vladimir Poutine a souligné l’importance d’introduire des « nuances » pour éviter que l’Ukraine n’exploite cette trêve à des fins stratégiques, comme renforcer ses forces armées avec des équipements occidentaux.
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La délégation russe, menée par Grigori Karassine et Sergueï Besseda, est composée de dignitaires de second rang à celle de l’Ukraine, ce qui reflète une prudence dans l’engagement. Les discussions devraient aborder des aspects pratiques, notamment l’identification des sites protégés, les modalités de contrôle et les limites sur l’utilisation des armes.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a insisté sur l’importance de protéger les sites civils et les infrastructures critiques, soulignant la pression exercée par les États-Unis pour aboutir à un accord.
Ce rendez-vous en Arabie saoudite, marqué par des ambitions divergentes, est un test pour les deux camps. En effet, si un accord provisoire est possible, sa mise en œuvre et sa durabilité dépendront largement de la bonne volonté de l’Ukraine et de la Russie.
Mais pour l’heure, l’incertitude demeure sur la capacité des négociateurs à dépasser les divergences et à s’engager vers une désescalade significative.
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