Au Togo, le président Faure Gnassingbé a du souci à se faire avec l’adoption de la nouvelle Constitution qui instaure un régime parlementaire, avec la disparition du suffrage direct pour l’élection du chef de l’Etat.
En effet, les forces politiques de l’opposition ont annoncé pour le 9 août 2024, un sit-in pour marquer leur désapprobation.
Cette action a pour but de faire fléchir le président togolais, Faure Gnassingbé. Mais, l’homme reste concentré sur sa réforme constitutionnelle qui lui consacre plus de pouvoirs.
Une lettre d’information a été déposée le 2 août 2024, par les principaux partis d’opposition (la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA), Les Démocrates et le Parti des Togolais) au Ministre de l’Administration territoriale, le Colonel Awate Hodabalo.
Notifiant à l’autorité ministérielle leur sit-in devant la Cour constitutionnelle dans la Cité OUA.
« Nous appelons tous les citoyens épris de justice et attachés à la démocratie à se joindre à nous dans cette action pacifique, mais déterminée.
Notre Constitution n’est pas un jouet entre les mains du pouvoir, elle est le socle de notre République », indiquent les organisateurs du sit-in.
Pour eux, cette action s’inscrit dans la contestation légitime du changement de Constitution promulguée le 6 mai 2024.
Rappelons que le texte fondant la cinquième République acte la disparition du suffrage direct pour élire le président de la République, et crée la fonction de « Président du Conseil des ministres » qui concentre tous les pouvoirs.
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