jeudi 26 décembre 2024

Tchad : Saleh Déby Itno, l’oncle paternel et opposant au président tchadien est mort

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Au Tchad, l’oncle paternel et opposant au président tchadien Mahamat Idriss Déby Itno, Saleh Déby Itno, est décédé le mardi 24 décembre 2024 au Caire, ont annoncé ses proches ainsi qu’un communiqué du Parti socialiste sans frontières (PSF) où il militait.

« Il a été évacué dans la nuit de lundi à mardi vers les Émirats arabes unis pour recevoir des soins. Arrivé en Égypte, il est décédé le mardi », a indiqué un proche à l’AFP.

« Son corps a été rapatrié dans la nuit en provenance d’Égypte. La prière mortuaire a eu lieu ce matin [mercredi] et son corps sera transféré à Amdjarass, à l’est du pays, où il sera enterré aux côtés de son frère, l’ancien président Idriss Déby Itno », a ajouté la même source.

Le général Saleh Déby Itno, frère de l’ex-président Idriss Déby Itno, avait rejoint début 2024 le PSF, dirigé par Yaya Dillo Djerou. Ce dernier était considéré comme le principal opposant à Mahamat Déby, jusqu’à sa mort, le 28 février dernier, tué par les militaires lors de l’assaut du siège du PSF, deux mois avant l’élection présidentielle.

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Incarcéré pendant cinq mois, Saleh Déby Itno avait été arrêté lors de cet assaut et emprisonné avant de retrouver la liberté.

« Le PSF considère la mort de notre camarade Saleh Déby Itno comme un meurtre, dans la même logique que l’assassinat du président Yaya Dillo Djerou Betchi et des autres camarades », a dénoncé le PSF dans son communiqué publié sur Facebook.

Jeudi dernier, 23 membres de la famille de Yaya Dillo Djerou, également arrêtés lors de l’assaut, avaient été libérés, mais pas le secrétaire général du PSF, Robert Gam, a précisé un membre de la famille.

Les organisations de défense des droits humains dénoncent régulièrement la répression violente de l’opposition au Tchad.

Dimanche prochain, les élections provinciales et locales ainsi que les premières législatives depuis 2011 sont prévues. Cependant, les partis d’opposition appellent au boycott du scrutin, qu’ils considèrent comme une « mascarade » jouée d’avance.

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