À Njombe, en Tanzanie, Mzee Ernesto Muinuchi Kapinga, 83 ans, mène une vie unique entouré de 16 épouses, 104 enfants et 144 petits-enfants. Ce patriarche hors norme a bâti sa famille en respectant une promesse faite à son père : élargir leur lignée.
Tout débute en 1961, avec son premier mariage. Encouragé par son père, qui proposait de régler la dot pour d’autres unions, Kapinga accepte d’agrandir sa famille. À son apogée, il comptait 20 épouses, mais ce nombre s’est stabilisé à 16 aujourd’hui, dont sept sœurs.
Pour éviter les tensions, Kapinga a instauré un système bien structuré. Chaque femme possède sa maison et sa cuisine, tandis que toute la communauté travaille ensemble. La famille cultive du maïs, des bananes et du manioc, assurant une autonomie alimentaire. Les excédents sont vendus pour couvrir d’autres besoins.
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Les épouses de Kapinga témoignent d’une vie marquée par le respect et la coopération. Selon elles, c’est son attitude bienveillante qui les a réunies. En cas de désaccord, elles privilégient le dialogue, et Kapinga joue un rôle de médiateur, écoutant sans favoritisme.
Malgré ses efforts, Kapinga avoue avoir du mal à se souvenir de tous les noms de ses descendants, se fiant à leur visage pour les reconnaître. Il se souvient cependant des 40 enfants qu’il a perdus au fil des années, en raison de maladies ou d’accidents.
Malgré les défis, Kapinga continue de gérer ce clan impressionnant, convaincu que l’union et la discipline sont les clés de leur réussite collective.
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