Au Sénégal, le Pool judiciaire financier (PJF) mène une enquête explosive sur Mamadou Racine Sy et Amadou Sall, fils de l’ancien président Macky Sall.
Ils sont accusés d’escroquerie sur des deniers publics et de blanchiment de capitaux. Et pour cause, un rapport de la CENTIF (Cellule nationale de traitement des informations financières) a mis en évidence des transactions suspectes évaluées à 125 milliards de francs CFA.
Seydou alias Tahirou Sarr, présenté comme le principal accusé, est convoqué ce 28 février pour répondre à des charges similaires. Le député-maire d’Agnam et deux de ses frères ont déjà été entendus par le Collège des juges d’instruction, avec des mandats de dépôt requis contre eux. Les auditions se poursuivent et devraient éclaircir le rôle de chaque acteur.
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Par ailleurs, les accords d’entraide judiciaire que le Sénégal s’apprête à ratifier avec le Maroc le 10 mars pourraient être déterminants. Ces accords faciliteraient l’accès à des informations sur les activités de certaines personnes résidant au Maroc, renforçant ainsi la portée de l’enquête.
L’affaire, suivie de près par les médias et l’opinion publique, est vue comme une illustration de la volonté des autorités sénégalaises de lutter contre la corruption, même si elle touche des personnalités influentes.
Les prochaines convocations, notamment celles de Mamadou Racine Sy et d’Amadou Sall, ainsi que les nouvelles révélations attendues, devraient préciser l’ampleur de ce scandale.
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