L’Alliance des États du Sahel (AES) a lancé une série d’opérations militaires d’envergure au Mali dans le but de neutraliser les groupes armés actifs dans la région. En effet, la Confédération a introduit l’utilisation de drones de combat et de frappes aériennes ciblées pour contrer les menaces terroristes.
C’est ainsi que le 28 mars, les forces de l’AES ont mené une opération à Djidara, où elles ont intercepté un véhicule volé au Niger et arrêté deux hommes, Adama Harouna et Lamine Sidy Ould, soupçonnés de terrorisme.
Le lendemain, des drones de reconnaissance ont repéré des groupes armés qui circulent à moto dans une zone frontalière entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Des frappes aériennes ont été déclenchées à Hourara et Fitilli, détruisant un pick-up appartenant aux assaillants.
LIRE AUSSI : Francophonie : le Mali officialise son départ de l’OIF
Selon l’état-major malien, plusieurs terroristes ont été neutralisés, bien que le nombre exact n’ait pas été précisé. Le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO a conduit ces pays à intensifier leur coopération militaire.
L’AES mutualise désormais ses ressources et renforce ses capacités opérationnelles grâce à l’acquisition de drones armés Akıncı, fournis par la Turquie. Ces équipements permettent des frappes plus précises et une surveillance accrue des mouvements ennemis.
Malgré ces offensives, la menace djihadiste demeure d’actualité au Sahel, avec des attaques régulières menées par des groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique.
L’AES entend donc affirmer son autonomie militaire, mais les analystes s’interrogent sur l’efficacité à long terme de cette approche purement militaire pour restaurer une stabilité durable dans la région.
Suivez-nous sur Nasuba Infos via notre canal WhatsApp. Cliquez ici.
Views: 105