Le Rwanda a officiellement réagi à l’expulsion de ses diplomates de la République Démocratique du Congo (RDC). Cette décision prise le 25 janvier 2025 est précédée du rappel des diplomates congolais de Kigali.
Elle intervient dans des circonstances où l’armée congolaise (FARDC) intensifie ses combats contre le groupe rebelle du M23, accusé par Kinshasa de recevoir le soutien militaire et logistique du Rwanda.
Mais, Kigali réfute ces allégations, affirmant qu’elles sont infondées et qu’elles détournent l’attention des véritables enjeux. Le porte-parole du gouvernement rwandais, Alain Mukuralinda, a qualifié cette mesure d’« inutile » et d’inadaptée pour résoudre la crise dans l’Est congolais.
Pour rappel, les relations diplomatiques entre les deux pays étaient déjà fragiles. En 2022, le Rwanda avait rappelé son ambassadeur à Kinshasa après des accusations similaires. Cette nouvelle rupture risque d’aggraver une situation régionale déjà volatile.
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Pendant ce temps, l’Est de la RDC reste en proie à une instabilité chronique, alimentée par la présence de plusieurs groupes armés. Kinshasa accuse Kigali de soutenir le M23, tandis que le Rwanda reproche à la RDC de collaborer avec d’autres milices ennemies et de ne pas maîtriser ses frontières.
Ces accusations croisées alimentent une méfiance mutuelle et entravent les efforts de médiation internationale.
Les Nations Unies et l’Union européenne ont exprimé leur préoccupation face à cette crise. Toutefois, des rapports récents accusant le Rwanda de soutenir activement le M23 ont provoqué l’indignation de Kigali, qui dénonce un parti pris des acteurs internationaux.
Malgré les appels au dialogue, la situation reste bloquée, et la possibilité d’une désescalade semble de plus en plus lointaine.
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