C’est ce que révèle une enquête de Jeune Afrique. Ces combattants africains de Poutine dans sa guerre contre l’Ukraine sont recrutés soient en Russie, dans les territoires sous influence de Moscou ou en Afrique à travers un grand réseau de propagande tissé sur le continent.
Dans leur approche pour enrôler les jeunes africains, il leur est promis « de salaires mirobolants » avoisinant 1.500.000 FCFA.
Pareillement, les migrants et prisonniers africains sont des cibles choisis par Moscou pour agrandir les rangs de sa troupe au combat.
« Si, pour attirer les jeunes africains dans leurs filets, les recruteurs du Kremlin jouent la séduction, ils n’hésitent pas à se montrer autrement plus directs, voire menaçants, vis-à-vis de deux autres types de cibles potentiels », lit-on dans l’enquête du journal panafricain.
S’agissant des prisonniers, ils sont contraints d’échanger leur liberté contre « la promesse d’une hypothétique remise en liberté, une fois leur temps sous le drapeau russe passé ».
Concernant les étudiants, ceux qui sont dans l’irrégularité doivent choisir entre « l’enrôlement ou l’expulsion ».
Même si le nombre des africains présents sur le front ukrainien est encore indéterminé, leur sort et traitement par le haut commandement reste à désirer.
Considérer comme de « chair à canon », il est difficile pour ses combattants noirs de Poutine de faire marche arrière. Obliger des personnes en situation de détresse à s’engager pour le front doit interpeller les organisations de défense des droits de l’Homme.
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