La rencontre prévue ce mercredi entre les présidents Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo (RDC) et Paul Kagame du Rwanda, sous l’égide du Kenya, a été annulée.
Selon l’Agence congolaise de presse (ACP), le président congolais a décliné l’invitation, officiellement pour des « raisons d’agenda ». Cette rencontre devrait relancer les pourpalers entre les deux pays pour un retour au calme dans l’est de la RDC.
En effet, depuis décembre 2024, les tentatives de médiation internationale, dont celle menée par l’Angola, ont échoué à rétablir un dialogue constructif entre Kinshasa et Kigali. L’annulation d’une précédente rencontre à Luanda, où Paul Kagame n’avait finalement pas fait le déplacement, avait marqué un coup dur pour les efforts diplomatiques.
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Pendant ce temps, la situation sur le terrain s’est détériorée. Les rebelles du M23, soutenus selon Kinshasa par le Rwanda, ont progressé jusqu’à Goma, une ville stratégique dans l’est de la RDC, où ils sont entrés dimanche soir après plusieurs jours d’encerclement.
Des échauffourées à Kinshasa
La crise a également atteint la capitale, Kinshasa, où des manifestations ont éclaté ce mardi 28 janvier 2024. Des ambassades étrangères, notamment celles du Rwanda, de la France, de la Belgique et des États-Unis, ont été prises pour cible par des manifestants en colère dénonçant l’inaction de la communauté internationale.
En réaction, les États-Unis ont appelé leurs ressortissants à quitter la RDC, tandis que l’Union européenne a fermement condamné ces attaques.
Par ailleurs, dans un échange téléphonique (mardi 28 janvier), le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a demandé à Paul Kagame de respecter un cessez-le-feu immédiat et de garantir la souveraineté de la RDC.
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