Mauvaise nouvelle pour les travailleuses de sexe de Kamituga, une ville minière du territoire de Mwenga, située dans la province du Sud-Kivu, en République démocratique du Congo.
En effet, cette ville minière du Sud-Kivu est devenue un épicentre de l’épidémie de Mpox, touchant particulièrement les travailleurs du sexe.
Ainsi, la propagation du virus a eu un impact dévastateur sur la vie des 40 000 travailleuses de sexe qui opèrent dans la région, mettant la pression sur leurs moyens de subsistance. Et pour cause, les clients ont commencé par se faire rares.
Selon, Sifa Kunguja, une travailleuse du sexe, a partagé son expérience difficile après avoir contracté le virus il y a quatre mois. Bien qu’elle soit maintenant rétablie, elle peine à retrouver des clients, car beaucoup de gens l’évitent par crainte de la contagion.
Cette stigmatisation aggrave encore plus sa situation économique et sociale. D’après certaines sources locales, le manque de sensibilisation et de prévention dans les mines est également un problème majeur qui touche l’activité des travailleuses de sexe.
En effet, cette communauté ne reçoit pas suffisamment d’informations sur les mesures de protection contre le virus.
Les autorités locales ont donc demandé des mesures comme la fermeture des boîtes de nuit et des mines, ainsi que l’indemnisation des travailleuses de sexe, mais les ressources limitées rendent ces actions difficiles à mettre en œuvre.
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