Après des mois de tensions et de violences meurtrières à l’est de la République démocratique du Congo, le Conseil de sécurité de l’ONU semble prêt à prendre des mesures.
Ceci, après que Thérèse Kayi Kwamba Wagner, ministre des Affaires étrangères de la RDC, ait vigoureusement interpellé les membres de cette institution, dénonçant leur passivité face à une situation qu’elle qualifie d’intolérable.
En effet, lLors de son intervention, la ministre a pointé du doigt l’absence de décisions concrètes pour mettre un terme aux souffrances de son peuple.
« Le temps des débats théoriques est terminé ! Il est temps de faire respecter les principes qui définissent cette institution : paix, sécurité et respect du droit international. Le droit international qui s’applique à tous ! Rester silencieux pendant que des civils sont tués n’est pas une solution ! », a-t-elle déclaré.
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Elle a également exigé des sanctions ciblées contre les responsables rwandais qu’elle accuse de soutenir les rebelles du M23, ainsi qu’un embargo sur les ressources naturelles en provenance du Rwanda.
Avec une fermeté sans équivoque, Thérèse Kayi Kwamba Wagner a dénoncé le statu quo qui persiste malgré les violences meurtrières qui frappent l’est de la RDC.
Selon elle, les violences à Goma ont atteint un niveau insoutenable. Elle a rappelé que les mises en garde précédentes sont devenues réalité. « En 48 heures, plus de 4000 morts. Voilà ce qui se passe lorsque des groupes armés imposent leur domination sous le regard passif de ce Conseil », a-t-elle rappelé.
Face à ces accusations, les membres du Conseil de sécurité ont reconnu la gravité de la situation. Plusieurs intervenants, dont l’ambassadeur français, ont évoqué l’élaboration d’une résolution en réponse à cette crise. Cependant, aucun consensus n’a été atteint, et aucune mesure concrète n’a émergé des discussions.
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