En RDC, la situation humanitaire a atteint un seuil critique à Goma, où des affrontements violents opposent les Forces armées de la RDC (FARDC) au mouvement rebelle du M23.
Ces combats, intensifiés depuis le 26 janvier, ont causé au moins 700 morts et 2800 blessés en seulement cinq jours, selon un bilan provisoire des Nations Unies qui pourrait s’alourdir dans les jours à venir.
D’après les statistiques, les affrontements ont engendré un exode massif des habitants de Goma, plongeant la région dans une grave crise humanitaire. Des milliers de personnes déplacées se retrouvent sans accès à l’eau potable, à la nourriture ou aux soins médicaux.
Parallèlement, les infrastructures civiles, déjà précaires, ont subi de lourds dégâts. Toutefois, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’efforce, dans ces circonstances, de fournir une assistance d’urgence.
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Pendant ce temps, le M23, accusé par Kinshasa d’être soutenu par le Rwanda, revendique des droits bafoués et la marginalisation de certaines communautés. En réponse, le président Félix Tshisekedi accuse Kigali d’agression et appelle à une intervention internationale.
Pour l’heure, les tensions entre les deux pays compliquent la résolution de cette crise. La communauté internationale, de son côté, appelle à un cessez-le-feu immédiat et à des négociations pacifiques.
Mais sa voix peine à produire les effets escomptés. Stéphane Dujarric, porte-parole de l’ONU a, pour sa part, donné l’alerte sur l’urgence d’une mobilisation humanitaire pour répondre aux besoins croissants des civils touchés.
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