La société béninoise des infrastructures et de l’aménagement du territoire (Sirat), a procédé ce mercredi 17 juillet 2024, à la réception provisoire des infrastructures du lot 1 réalisées dans le cadre du Programme d’Assainissement Pluvial de Cotonou (PAPC).
En effet, démarrés le 20 décembre 2021, les travaux du Lot 1 de ce projet, comprenant les bassins versants Y et PA3, dans deux villes de Cotonou (Sètôvi et Akpakpa-Dodomè) touchés par les inondations, sont terminés.
La cérémonie de réception provisoire de ces joyaux s’est déroulée en présence du Coordonnateur du PAPC, Monsieur Oswald GANGBO, du Directeur Général Adjoint de AGETUR, Monsieur Marcellin BOCOVE, des cadres de la société HNRB et des autres parties prenantes.
Elle a débuté par la visite du Bassin Y situé dans Akpakpa allant du quartier JAK à l’Hôtel du Lac dans le 4e Arrondissement de Cotonou. Puis, le cap a été mis sur le qartier Sètôvi à Vêdoko dans le 10e Arrondissement de Cotonou.
À en croire le Directeur Général Adjoint de AGETUR, le contenu de la réalisation au niveau du bassin versant Y, se présente comme suit : construction de collecteurs d’assainissement pluvial de 935 mètres linéaires et le pavage de 1,6 km de rues.
Concernant le Bassin versant PA3, un bassin de rétention d’eau d’une capacité de 116.500 mètres cubes, 672 mètres linéaires de collecteurs, le pavage de 8,5 km de voies et l’aménagement de réserves d’habitats naturels pour la flore et la faune ont été construits.
Signalons que des travaux confortatifs, à savoir : l’éclairage public, le reboisement et l’aménagement des espaces verts ont été réalisés pour l’ensemble des ouvrages de ce lot 1 financé par la Banque Mondiale à hauteur de 17.094.082.367 FCFA.
» Ici, avant, c’était des trous. Ils nous ont fait des pavés, des caniveaux. Je tiens vraiment à féliciter le Président Patrice TALON « , a déclaré, très enthousiaste, Grégoire DJIDONOU, chef Quartier de Enangnon à Akpakpa.
Le coordonnateur du PAPC, monsieur Oswald GANGBO, n’est pas resté indifférent à ce nouveau visage que des lieux.
« Il y a quelque chose de particulier dans ce programme. Nous rendons accessible toute cette zone où personne ne pouvait venir avec des véhicules. La preuve, vous avez vu un enfant qui s’exerçait au roller. Il y a deux ans, ce genre de chose n’était pas possible » a-t-il fait remarquer.
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