Au Bénin, les regards des amateurs de la politique se tournent, à l’approche de l’élection présidentielle du 12 avril 2026, vers le choix stratégique du candidat de la mouvance présidentielle. Une décision cruciale attendue d’ici mai 2025, selon des sources proches du pouvoir.
En effet, Patrice Talon, à la fin de son second et dernier mandat constitutionnel, s’implique personnellement dans la désignation de son successeur. Le chef de l’État l’a déclaré à maintes reprises. Selon lui, cette démarche vise à garantir l’unité au sein de sa mouvance et à pérenniser les réformes engagées depuis son accession au pouvoir en 2016.
Il s’agit là d’une approche pragmatique pour éviter les luttes intestines et assurer une continuité politique alignée sur sa vision de transformation du Bénin.
Mais pour l’heure, aucun candidat officiel n’a encore émergé, aussi bien du côté de la majorité que de l’opposition. Le dépôt des candidatures étant fixé à octobre 2025, les tractations en coulisses battent leur plein.
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Le camp présidentiel, notamment, semble privilégier une stratégie d’attente calculée pour consolider ses forces avant l’annonce officielle.
Précisons que sous le leadership du président Patrice Talon, le Bénin a connu des avancées notables, surtout en matière d’infrastructures, de réformes économiques et de gouvernance axée sur l’efficacité.
Le président, déterminé à terminer son mandat sur une note positive, multiplie les initiatives pour renforcer son bilan. « Je rêve d’être porté en triomphe par les Béninois, comme celui qui a transformé son pays », déclarait-il en 2016.
L’annonce du candidat de la mouvance présidentielle marquera sans doute un tournant dans la campagne de 2026, où les enjeux de continuité et de rupture seront au cœur des débats politiques.
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