En Côte d’Ivoire, un nouvel acteur politique vient de voir le jour. Il s’agit d’un regroupement inédit de partis d’opposition, baptisé Coalition pour une alternance pacifique- Cap Côte d’Ivoire.
Ce collectif, qui se présente comme un front unifié en vue des élections présidentielles de 2025, réunit des formations majeures comme le PDCI-RDA, le Mouvement des générations capables (MGC) et le Cojep. À sa tête, Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA, incarne cette nouvelle dynamique.
L’objectif principal de cette coalition est d’influencer le processus électoral en réclamant des réformes structurelles, notamment la révision de la liste électorale et une transparence totale dans le décompte des résultats.
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En ce sens, Dominique Traoré, vice-président du MGC, souligne avec fermeté l’importance de garantir une élection non seulement pacifique, mais aussi exemptée de toute forme de violence, afin d’assurer la crédibilité et l’intégrité du scrutin.
Selon un cadre de cette alliance, les discussions au sein de Cap Côte d’Ivoire pourraient déboucher sur la désignation d’un candidat unique, bien que ce sujet reste à débattre.
Néanmoins, l’absence du PPA-CI, le parti de Laurent Gbagbo, dans cette alliance soulève des interrogations sur la cohésion de l’opposition. Cette fracture pourrait entraîner une élection à trois blocs : le RHDP du président actuel, le PPA-CI et la coalition Cap Côte d’Ivoire.
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