A Libreville (Gabon), Jean-Rémy Yama a, ce vendredi 28 février, officialisé sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 12 avril 2025. « En mon âme et conscience et devant Dieu, devant le peuple gabonais et devant l’Histoire, j’accepte d’être candidat », a-t-il déclaré.
Porte-voix du changement, Jean-Rémy Yama est investi par le Parti national pour le travail et le progrès (PNTP), une formation politique créée il y a à peine un mois. Ce parti se veut l’incarnation d’une rupture avec les pratiques du passé.
Le candidat a exprimé son ouverture à une collaboration avec d’autres figures politiques partageant les mêmes idéaux, en vue de construire une véritable alternative. « Ceux qui se reconnaissent des Lumières, nous allons unir nos forces pour choisir celui qui portera ce flambeau », a-t-il affirmé.
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Âgé de 60 ans, Jean-Rémy Yama est connu pour son engagement en tant que syndicaliste et enseignant-chercheur. Critique des dérives du régime d’Ali Bongo, il a été emprisonné à deux reprises avant d’être libéré par le général Brice Oligui Nguema, qui l’a ensuite nommé sénateur de la Transition.
Avec cette candidature, il ambitionne de rompre avec un système politique souvent décrié. Il se positionne comme une figure intègre capable de répondre aux attentes d’un pays qui aspire à une nouvelle ère.
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