Une attaque meurtrière perpétrée par Boko Haram dans la localité nigériane de Wulgo, proche de la frontière camerounaise, a coûté la vie à au moins onze militaires camerounais.
L’attaque a ciblé, dans la nuit du 23 au 24 mars 2025, les camps de la Force multinationale mixte (FMM), composée de soldats camerounais, nigériens, tchadiens et nigérians, chargée de lutter contre les insurgés islamistes dans la région.
Selon des sources sécuritaires à Maroua, les assaillants ont, au cours de l’attaque qui a duré un peu plus de 2 heures, incendié plusieurs bases et détruit plusieurs véhicules de combat.
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En outre, ils ont emporté des armes, dont des canons antiaériens et des munitions. En plus des pertes humaines, 21 soldats camerounais ont été blessés et transportés vers des hôpitaux à Maroua.
Cette attaque constitue l’une des plus lourdes pertes pour les forces camerounaises dans leur lutte contre Boko Haram, un groupe islamiste qui mène régulièrement des incursions dans les pays voisins.
Les autorités camerounaises n’ont pas encore réagi officiellement, mais cette nouvelle tragédie ravive les inquiétudes quant à l’efficacité des dispositifs de sécurité contre Boko Haram.
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