Au Nigeria, une récente déclaration du gouverneur de l’État du Niger, Mohammed Umar Bago, a suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux.
Dans une vidéo devenue virale sur X (anciennement Twitter), Mohammed Umar Bago a ordonné une répression contre les personnes portant des dreadlocks, qualifiant cette coiffure de symbole de « comportement insolent ».
Le gouverneur a sommé les forces de l’ordre d’arrêter toute personne arborant des dreadlocks, avec des consignes fermes.
« Rasez-lui les cheveux et infligez-lui une amende. » Il a également ordonné des sanctions strictes pour les personnes en possession d’armes, les assimilant à des « voleurs à main armée », a-t-il déclaré.
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Dans son discours, Mohammed Umar Bago a exhorté les parents à encadrer leurs enfants, annonçant une politique de tolérance zéro. « Parents, avertissez vos enfants. À partir de maintenant, c’est le feu pour le feu », a-t-il ajouté.
Les propos du gouverneur ont déclenché une vague d’indignation, de nombreux internautes ont dénoncé cette directive qu’ils jugent discriminatoire et attentatoire aux libertés individuelles.
Certains y voient une tentative de contrôler l’expression personnelle, tandis que d’autres craignent un précédent dangereux en matière de respect des droits fondamentaux.
Ce débat polarise déjà les discussions sur la place des libertés individuelles dans une société en quête de sécurité et de cohésion sociale. Les appels à un dialogue apaisé se multiplient, alors que la controverse continue de diviser l’opinion publique.
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