Au Nigéria, les autorités de l’État d’Anambra font face à un bouclier après l’annonce d’une directive inhabituelle. En effet, un service de sécurité local a déclaré qu’il procéderait à l’arrestation de femmes qui circulent en public sans soutien-gorge ni culotte.
Cette annonce a été relayée par un homme utilisant un haut-parleur, dont la vidéo s’est rapidement propagée sur les réseaux sociaux. Il a affirmé que cette décision émanait directement du gouverneur de l’État, Chukwuma Soludo. Selon ses propos, même les femmes portant uniquement une culotte en public seraient concernées.
Cette déclaration a divisé l’opinion publique. Certains défendent l’initiative, qu’ils considèrent comme un moyen de protéger les normes culturelles et morales. D’autres, en revanche, critiquent ce qu’ils qualifient comme une atteinte aux libertés individuelles et une forme de contrôle excessif sur les femmes.
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Mais cette décisions aura du mal à passer car aucune loi fédérale au Nigéria ne sanctionne l’absence de sous-vêtements en public. Cette absence de cadre juridique pourrait compliquer l’application d’une telle directive et soulever des questions sur sa légalité.
Si la mesure venait à entrer en vigueur, elle pourrait déclencher une opposition plus large, notamment de la part des organisations de défense des droits de l’Homme. Ces dernières pourraient interpeller les autorités sur le respect des libertés fondamentales et sur la place des femmes dans la société.
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