Au Niger, le Général Abdourahamane Tiani, président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), a instauré une commission pour organiser les Assises nationales, une étape cruciale du processus de transition politique.
Cette initiative vise à redéfinir les bases institutionnelles et politiques du pays après le coup d’État de juillet 2023.
Cette commission, dirigée par Dr Mamoudou Harouna Djingarey, Chef de Canton de Sinder, est composée de figures éminentes telles que l’ancien Premier ministre Ibrahim Assane Mayaki et plusieurs anciens ministres. Par ailleurs, en intégrant des représentants de divers horizons, elle ambitionne de refléter la pluralité de la société nigérienne
Organisée autour de cinq sous-commissions thématiques à savoir : paix, refondation politique, économie, géopolitique et justice, elle dispose d’un délai de trois semaines pour soumettre son rapport final au CNSP.
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Les principales missions de cette commission englobent l’élaboration d’un avant-projet de Charte de la Transition, l’émission de recommandations issues des Assises régionales et la conception d’un plan de communication visant à mobiliser la population autour du processus de transition.
Ce décret, qui remplace les dispositions prises en octobre 2024, traduit la volonté des autorités de transition d’accélérer la refondation politique du Niger. Ce mouvement s’inscrit dans une dynamique régionale.
En septembre 2023, le Niger a rejoint le Mali et le Burkina Faso pour créer l’Alliance des États du Sahel, une réponse à la menace d’intervention militaire de la CEDEAO après la destitution du président élu Mohamed Bazoum.
Précisons que le succès de cette transition repose sur la capacité de la commission à proposer une feuille de route consensuelle, tout en rassurant les partenaires régionaux et internationaux sur la stabilité future du Niger.
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