Le général Abdourahamane Tiani, président du Niger et chef du CNSP, a ordonné ce 6 janvier 2025 la déchéance provisoire de nationalité de deux Nigériens. Une décision rare qui témoigne de la fermeté du régime dans un contexte politique tendu.
Il s’agit de Maman Sani Ali Adam, connu sous le nom de Celon Ali Adam, et de Boussada Ben Ali. Ils sont accusés de menaces graves à la sécurité nationale. Selon le décret, ces individus auraient pris part à des actes de déstabilisation et diffusé des propos jugés discriminatoires à caractère ethnique et religieux.
Cette mesure prise à leur encontre s’inscrit dans le cadre de l’ordonnance d’août 2024, renforcée en octobre, qui a pour but de lutter contre les atteintes aux intérêts fondamentaux de la nation.
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Elle souligne la volonté des autorités nigériennes d’intensifier les contrôles et de prendre des décisions fortes pour préserver la stabilité du pays.
Par ailleurs, les autorités justifient cette déchéance comme un acte nécessaire pour préserver la souveraineté et la sécurité nationale. La perte de nationalité de Maman Sani Ali Adam et de Boussada Ben Ali intervient dans un climat politique tendu, où le gouvernement cherche à consolider son autorité face aux défis internes.
Toutefois, ce décret présidentiel soulève des questions sur les implications pour les droits des individus concernés et sur la portée réelle de ces mesures dans la lutte contre l’insécurité au Niger.
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