Au Mozambique, le gouvernement a, selon les informations relayées par le service de surveillance d’internet NetBlocks, coupé l’accès aux réseaux sociaux au matin de ce jeudi 31 octobre 2024.
D’après cette organisation londonienne spécialisée dans le suivi de la censure numérique, ces restrictions interviennent en pleine période de tensions politiques, alors que l’opposition appelle à manifester.
« Nous pouvons attester de l’imposition de limitations sur les réseaux sociaux au Mozambique », a déclaré le service de surveillance d’internet NetBlocks.
Les premiers signes de cette interruption ont été relevés dès le matin par des correspondants de l’AFP sur place, qui ont observé une coupure généralisée des accès aux plateformes en ligne.
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Pour l’heure, les autorités mozambicaines n’ont pas encore fourni d’explications quant à cette coupure et n’ont émis aucun communiqué officiel à ce sujet.
Leur silence nourrit les spéculations alors que le climat politique reste tendu, marqué par des appels de l’opposition à descendre dans la rue pour manifester.
Ces appels à la mobilisation font suite à une montée des tensions et interviennent dans un contexte de mécontentement social croissant.
Les manifestants, appelés à se rassembler ce jeudi 31 octobre 2024, dénoncent quant à eux, la gestion politique actuelle et expriment des revendications sur divers sujets de société.
Pour rappel, la coupure des réseaux sociaux au Mozambique s’inscrit dans une tendance observée dans d’autres pays africains, où les autorités utilisent des interruptions ciblées des communications pour limiter les rassemblements et contenir les mouvements de contestation.
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