La nationalité de Tidjane Thiam, ancien dirigeant de Crédit Suisse et figure de l’opposition ivoirienne, alimente toujours les débats en Côte d’Ivoire. Cible privilégiée du RHDP, le parti au pouvoir, il fait face à une série d’attaques dans le but d’entraver sa candidature à la présidentielle de 2025.
Parmi les arguments les plus invoqués par ses détracteurs figure sa double nationalité, utilisée comme prétexte pour contester sa légitimité politique.
En réponse, Thiam a récemment renoncé à cette double nationalité, s’alignant ainsi sur les exigences constitutionnelles. Agacé par ce qu’il qualifie de « manœuvres indignes », il a riposté avec une déclaration forte.
« Moi, je suis né à Abidjan ! », a-t-il affirmé faisant allusion directe aux origines de certains de ses opposants. Sans citer de noms, sa pique vise clairement les figures du RHDP qui cherchent sa mise à l’écart.
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Et pour cause, le décès d’Henri Konan Bédié, ancien leader du PDCI-RDA, a rebattu les cartes pour la présidentielle. Alors que le RHDP espérait une élection sans adversaire de poids, l’arrivée de Tidjane Thiam à la tête du PDCI-RDA a changé la donne.
Son leadership, bien que contesté en interne, incarne une menace sérieuse pour le camp présidentiel.
En parallèle, Tidjane Thiam doit affronter des frondes internes au sein de son propre parti. Valérie Yapo, ex-secrétaire exécutive du PDCI-RDA, l’a attaqué en justice, pour gestion « divisive ».
Cependant, malgré ces turbulences, l’homme d’affaires reste déterminé. Il exhorte ses alliés à renforcer les rangs du parti et réaffirme sa volonté de participer à l’élection présidentielle.
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