En visite à Porto-Novo ce mercredi 9 avril, l’ancien président de la République, Nicéphore Dieudonné Soglo, a marqué un arrêt sur le chantier du Musée international du Vodoun. Un moment chargé d’émotion et de symboles pour celui qui, au cours de son mandat dans les années 1990, avait amorcé plusieurs projets de développement restés à l’état embryonnaire.
Face aux journalistes, l’ancien chef de l’État n’a pas caché son admiration pour les avancées visibles dans la capitale. « Dans ce pays, on m’a donné plusieurs surnoms. On m’appelait Hercule, mais on m’appelait aussi maçon. Maintenant, je vois que la modernisation de notre pays s’est poursuivie… », a-t-il confié, non sans une pointe de nostalgie.
Revenant sur ses ambitions de l’époque, il a évoqué son projet d’autoroute Cotonou–Porto-Novo, qu’il n’avait pu concrétiser en raison de nombreux obstacles. « Je me suis tellement heurté à des difficultés que je préfère ne pas m’appesantir là-dessus, car ceux-là ne sont plus de ce monde. Paix à leur âme », a-t-il déclaré.
LIRE AUSSI : Porto-Novo : Nicéphore Soglo attendu ce mercredi pour une visite de terrain
Mais c’est avec optimisme qu’il s’est exprimé sur le présent. « Moi, j’ai la chance d’être encore en vie. Je suis donc venu voir cette autoroute Cotonou–Porto-Novo. Ce qui m’a vraiment impressionné, ce n’est pas seulement la qualité du travail, mais cette idée qu’arrivé au pont, on fera un pont tellement haut que des bateaux pourront passer dessous. C’est fantastique », a-t-il salué, visiblement touché par la vision d’avenir portée par les travaux en cours.
Cette visite intervient dans un contexte de renforcement des infrastructures et de valorisation du patrimoine culturel béninois, à travers notamment le projet du musée vodoun, vitrine de la spiritualité endogène.
Suivez-nous sur Nasuba Infos via notre canal WhatsApp. Cliquez ici.
Views: 417