« Les frontières perméables en Afrique de l’Ouest soulèvent des préoccupations en matière de sécurité »
Dans le nord de la Côte d’Ivoire, un militaire et un supplétif civil de l’armée burkinabè ont été interpellés le 27 mars 2024. Selon les informations, cet incident n’est pas rare en raison de la porosité et du manque de matérialisation des frontières.
L’interpellation a eu lieu dans la région du Bounkani, près de la frontière avec le Burkina Faso, où un bataillon d’intervention rapide burkinabè menait des opérations dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Un militaire burkinabè et un supplétif civil, connu sous le nom de Volontaire pour la défense de la patrie (VDP), se seraient rendus dans un marché d’un village ivoirien armés. Ils ont été appréhendés par les militaires ivoiriens.
Peu de temps après, les forces de sécurité burkinabè ont traversé la frontière, mais aucun affrontement n’a eu lieu, car les militaires ivoiriens avaient déjà quitté les lieux. Une source sécuritaire a souligné que ce genre d’incident est fréquent en raison de la porosité des frontières et a souligné que ces situations sont généralement gérées et résolues rapidement.
Il convient de noter que cet incident survient quelques mois après l’arrestation de deux gendarmes ivoiriens qui s’étaient égarés sur un site d’orpaillage clandestin du côté burkinabè. Les autorités ivoiriennes ont privilégié la voie du dialogue pour résoudre cette affaire.
La question de la sécurité aux frontières reste un défi majeur pour la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, et des mesures supplémentaires seront nécessaires pour renforcer la coopération et la coordination entre les deux pays afin de maintenir la stabilité et la sécurité dans la région.
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