Le Mali tente de s’affirmer sur la scène internationale. Ainsi, lors de la 78e Assemblée générale des Nations Unies, la délégation malienne, menée par Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères, a multiplié les rencontres diplomatiques.
Parmi celles-ci, une entrevue importante a eu lieu le 30 septembre 2024 avec Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice américaine auprès des Nations Unies.
Cette rencontre s’est inscrite dans le cadre du soutien continu des États-Unis au Mali, notamment dans des domaines clés tels que la sécurité et la lutte contre le terrorisme au Sahel.
Linda Thomas-Greenfield a exprimé la ferme condamnation des États-Unis concernant l’attaque du 17 septembre 2024 à Bamako, qui a ciblé des points stratégiques de la capitale.
Cette dernière a transmis ses condoléances aux familles des victimes et a réaffirmé l’engagement des États-Unis à lutter contre le terrorisme dans la région.
Cependant, sur le plan politique, la diplomate américaine a exhorté la junte militaire au pouvoir, dirigée par le colonel Assimi Goïta, à respecter ses engagements envers le peuple malien en organisant des élections, conformément à la transition annoncée.
En effet, malgré les appels croissants de la société civile et des partis politiques maliens en faveur de ces élections, la junte n’a pas encore précisé de date pour leur tenue, ce qui suscite des inquiétudes concernant le retour à l’ordre constitutionnel.
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