Au Mali, un vent de renouveau souffle sur Bamako, la capitale malienne. En effet, les autorités politiques ont engagé une refonte majeure de la dénomination des rues et places de la ville.
En vertu d’un décret signé par le chef de l’État, le général d’armée Assimi Goïta, plusieurs lieux emblématiques de la ville, portant encore les noms de figures liées à la colonisation, ont été rebaptisés. On peut citer parmi les changements significatifs :
- L’avenue CEDEAO devient l’avenue de l’AES (Alliance des États du Sahel). La place du Sommet Afrique-France devient la place de la Confédération des États du Sahel.
2. Les rues Faidherbe, Brière de l’Isle, et Archinard, vestiges de l’histoire coloniale française, portent désormais les noms de figures historiques maliennes à savoir : Mamadou Lamine Dramé, Banzoumana Sissoko, et El Hadj Cheick Oumar Tall.
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3. L’avenue Ruault est rebaptisée avenue du capitaine Sékou Traoré, en hommage à cet acteur de l’histoire contemporaine malienne.
Ce geste s’inscrit dans un mouvement plus large sur le continent africain. À l’instar du Niger, qui a récemment entrepris une démarche similaire, le Mali cherche à réaffirmer son identité et à rendre hommage à ses héros nationaux.
Ce changement va au-delà d’une simple modification des plaques de rues. Il reflète une volonté politique de renforcer l’identité malienne et de transmettre une histoire propre aux générations futures. Ces nouveaux noms, porteurs de mémoire et de fierté nationale, incarnent un Mali résolument tourné vers une souveraineté culturelle et politique.
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