Le Mali a, dans le cadre de son projet d’indépendance nationale, confié à une société française la production de ses nouveaux passeports biométriques AES, a rapporté un média panafricain.
Toutefois, ces documents n’ont toujours pas permis aux détenteurs de voyager dans l’espace Schengen, y compris en France, près de deux mois après leur lancement.
Et pour cause, le lancement des passeports AES, annoncé en grande pompe le 29 janvier, a été retardé de plusieurs mois.
Selon des sources proches du dossier, ce blocage résulte d’une transmission tardive des informations nécessaires à la validation des documents par les autorités maliennes. En conséquence, l’homologation du passeport auprès des autorités européennes reste en suspens.
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Ironie du sort, malgré cette volonté affichée de réduire la dépendance vis-à-vis des anciens colonisateurs, le gouvernement malien a fait appel à une société française spécialisée dans la fabrication de documents sécurisés.
Un choix qui suscite des interrogations sur l’engagement véritable du pays envers une indépendance totale, étant donné la sensibilité et la complexité des processus impliqués dans la production de tels passeports.
Les autorités maliennes ont cependant assuré que des efforts étaient déployés pour résoudre les problèmes techniques et permettre à leurs citoyens de circuler librement.
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