Ah, l’Afrique ! Le continent du soleil éternel, des paysages à couper le souffle, et… des inondations, qui font chaque année leur grand retour comme un film dont on connaît déjà la fin mais qu’on n’a jamais vraiment envie de revoir. Oui, chers dirigeants et populations, l’eau a décidé de s’inviter un peu trop souvent à la fête, et il est peut-être temps de lui dire poliment : “Merci, mais non merci !”
Imaginez le scénario. Vous dormez paisiblement, bercé par la douce mélodie de la pluie. Vous rêvez peut-être de sable fin, de cocotiers, ou d’un poulet braisé bien juteux (le poulet braisé, c’est la vie). Et là, splash ! Réveil brutal. Vous n’êtes plus dans votre lit, mais plutôt dans une piscine improvisée. Oui, votre chambre a décidé de se transformer en bassin olympique pendant la nuit. Merci, l’inondation !
Quand les routes deviennent des rivières
On se lève le matin, prêt à affronter une nouvelle journée. Mais voilà, surprise ! La route devant chez vous a décidé de jouer un remake de “Le Nil en furie”. On se croirait dans un parc aquatique. Les voitures ? De simples canoës dérivant au gré du courant. Et bien sûr, tout le monde sort son téléphone pour immortaliser ce moment épique. Après tout, qui n’a jamais rêvé de vivre dans une Venise tropicale, avec ses propres gondoles de fortune ?
Mais soyons sérieux, juste une minute (après, on revient à la rigolade, promis). Chaque année, ces scènes se répètent, et au lieu de construire des piscines naturelles, on pourrait peut-être penser à renforcer les infrastructures ? Barrages, digues, égouts, vous voyez ? Ce serait sympa, non ?
Le festival des toits flottants
Parlons aussi de ces maisons qui, chaque année, ont l’air de vouloir participer à une régate. Les toits, fièrement perchés sur l’eau, flottent avec élégance comme si c’était la mode. Si ça continue, on pourrait organiser un concours du “meilleur toit flottant de l’année” et attirer des touristes. Mais en attendant, ce n’est pas vraiment le genre de publicité dont nos villes ont besoin, n’est-ce pas ?
Chers dirigeants, une petite suggestion : Et si, pour une fois, au lieu de nous offrir des projets pharaoniques inutiles ou des routes qui ne mènent nulle part, on investissait dans des systèmes d’évacuation d’eau efficaces ? Histoire que nos toits restent là où ils sont censés être – au-dessus de nos têtes, et non en mode kayak.
Le joyeux bazar des déplacements
Les inondations, c’est aussi cette période de l’année où l’on se découvre un nouveau talent : l’improvisation. Vous pensiez aller au marché acheter vos légumes préférés ? Eh bien non, vous voilà coincé à jouer au funambule sur une passerelle de fortune faite de planches et de bouts de corde. Avouons-le, même Indiana Jones serait impressionné par notre capacité à nous adapter. Mais bon, ce n’est pas une raison pour s’installer dans le chaos.
Si on peut éviter de transformer nos déplacements en épreuve de survie, ce serait pas mal. Un bon plan d’urbanisme et un entretien régulier des canalisations ne seraient pas du luxe. Après tout, on aime bien l’aventure, mais quand même…
Un petit effort, s’il vous plaît !
Alors, chers dirigeants, populations, météorologues amateurs, et autres acteurs de ce grand théâtre aquatique, n’oublions pas une chose : l’eau, c’est la vie. Mais trop d’eau, c’est… un peu la galère. Si on pouvait éviter de faire de nos villes des zones inondables chaque saison des pluies, ce serait vraiment sympa.
Allez, à vos pelles, vos digues, et surtout vos cerveaux ! Parce qu’une inondation, c’est comme une mauvaise blague : une fois, ça va ; mais si ça se répète trop souvent, ça finit par devenir franchement fatigant.
Sur ce, je vous laisse, j’ai une piscine naturelle à vider dans mon salon.
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