Le tribunal de Cotonou rend son jugement dans l’affaire du pipeline : les trois Nigériens accusés ont été condamnés à 18 mois de prison avec sursis. Après une longue journée de débats, le procureur a réclamé cette peine, arguant que les prévenus avaient utilisé de fausses informations pour obtenir des badges d’accès au site de la société Wapco Niger.
La directrice générale adjointe de l’entreprise, Hadiza Moumouni, est également accusée de complicité dans cette affaire et risque une condamnation similaire. Les avocats des accusés ont plaidé la relaxe pure et simple, arguant que leurs clients étaient innocents et qu’ils avaient agi de bonne foi.
Cette affaire, qui a ébranlé le secteur de l’énergie au Niger, met en lumière les enjeux de sécurité liés à la gestion des infrastructures pétrolières et gazières dans la région. Le jugement du tribunal de Cotonou fait suite à une enquête approfondie menée par les autorités compétentes, et devrait envoyer un signal fort aux acteurs du secteur quant à la nécessité de respecter les règles en vigueur.
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