Au Niger, le ministre de la Communication, Mohamed Raliou, a annoncé ce lundi 20 janvier 2025, la levée des sanctions imposées à la chaîne de télévision Canal 3 et à son rédacteur en chef, Seini Amadou.
Cette décision intervient après plusieurs jours de contestation de la part des professionnels des médias, des organisations de la société civile et des citoyens.
Initialement, Seini Amadou avait été suspendu de ses fonctions pour un mois et privé de sa carte de presse, tandis que Canal 3 était interdit de diffusion à la suite d’un reportage critique envers les autorités.
LIRE AUSSI : Véhicules militaires et tensions régionales : ce que le Niger ne dit pas
Ces mesures avaient suscité une vive indignation au Niger et au-delà. Pour les défenseurs des droits de la presse, la diffusion de ce reportage objet de la sanction relevait du droit fondamental à informer et à être informé, un pilier essentiel de toute démocratie.
La mobilisation des associations de presse et des défenseurs des droits humains a donc joué un rôle crucial dans ce revirement du gouvernement.
Par des communiqués, des manifestations et une pression diplomatique, ces acteurs ont rappelé au gouvernement l’importance de garantir un environnement propice à l’exercice du journalisme.
Le ministre Mohamed Raliou a finalement accédé à ces revendications. Canal 3 peut désormais reprendre ses émissions, et Seini Amadou a retrouvé son droit d’exercer.
Views: 0
