Le Ghana, l’un des pays d’Afrique de l’Ouest comptant 24 millions d’abonnés à Internet en 2024, affiche un taux de pénétration de 70 %. Cependant, le coût élevé des services internet freine encore l’adoption massive, et suscite des débats intenses sur les réseaux sociaux.
Pour y remédier, le gouvernement ghanéen a annoncé la création d’un comité chargé d’élaborer des solutions concrètes pour rendre l’Internet plus accessible.
Cette initiative a été révélée le 9 février par Samuel Nartey George, ministre de la Communication, de la Technologie numérique et des Innovations, à travers un post sur LinkedIn.
Ce poste fait suite à une intervention précédente sur JoyNews, dans laquelle il avait expliqué que ce comité regroupera divers acteurs clés à savoir : des représentants de la technologie, des finances, de l’énergie, de la Chambre ghanéenne des télécommunications et de l’Autorité nationale des communications (NCA).
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L’objectif principal est de concevoir une feuille de route inclusive, prenant en compte les besoins des consommateurs tout en équilibrant les impératifs économiques des opérateurs. Cette action s’inscrit dans une stratégie plus large d’accélération de la transformation numérique, essentielle pour répondre à la demande croissante en connectivité.
Selon l’Union internationale des télécommunications (UIT), les dépenses en Internet mobile au Ghana s’élèvent à 3,7 % du revenu national brut par habitant, contre 12,8 % pour l’Internet fixe.
Ces chiffres, bien supérieurs au seuil d’accessibilité fixé à 2 %, mettent en évidence l’urgence de solutions. Par ailleurs, la GSMA rappelle que le prix des services constitue l’un des principaux freins à l’adoption massive d’Internet mobile.
Avec cette réforme, le gouvernement espère non seulement réduire les coûts, mais aussi favoriser une inclusion numérique accrue, consolidant ainsi la position du Ghana comme acteur majeur de la transformation numérique en Afrique de l’Ouest.
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