vendredi 20 septembre 2024

L’armée malienne réussit une frappe décisive en éliminant un haut responsable jihadiste

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L’armée malienne a annoncé une victoire significative dans sa lutte contre le terrorisme, en tuant un haut responsable du groupe jihadiste État islamique au Sahel, Abou Houzeifa. Les États-Unis avaient mis sa tête à prix pour son implication dans l’attaque meurtrière contre des forces spéciales américaines en octobre 2017. Cette nouvelle intervention armée montre la détermination des forces de sécurité maliennes à éradiquer la menace terroriste qui sévit dans la région.

L’armée malienne a annoncé l’élimination d’Abou Houzeifa, un haut responsable du groupe jihadiste État islamique au Sahel, lors d’une opération dans la région de Ménaka, au nord-est du pays. Cette victoire est le fruit d’un long travail de renseignement et de coopération entre les forces armées maliennes et leurs partenaires internationaux.

Abou Houzeifa était recherché par les États-Unis, qui avaient offert une récompense de cinq millions de dollars pour des informations conduisant à sa capture ou à sa mort. Il était notamment accusé d’avoir orchestré l’attaque meurtrière contre des forces spéciales américaines à Tongo Tongo, au Niger, en octobre 2017. L’embuscade avait coûté la vie à neuf soldats, dont quatre Américains et cinq Nigériens.

Cette opération réussie constitue une avancée majeure dans la lutte contre les groupes armés terroristes qui sévissent au Sahel. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont confrontés depuis plusieurs années à une montée de violences et de tensions sécuritaires, causées par les activités de groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique, ainsi que par des groupes proclamés d’autodéfense et le banditisme.

Cette crise sécuritaire a également des conséquences humanitaires et politiques de grande ampleur dans la région. Face à cette situation, les dirigeants des trois pays ont pris la décision de se tourner vers la Russie pour obtenir un soutien militaire et politique, rompant ainsi avec leur alliance traditionnelle avec la France. En novembre, ils ont créé l’Alliance des États du Sahel (AES) et annoncé leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

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